1940-1942 |
L’Appel du 18 juin 1940, accroché chez mes parents…. |
Mon père ne veut pas accepter la défaite de 1940. Mais il n’a ni les relations, ni les moyens matériels et encore moins les compétences techniques qui lui permettraient de rejoindre Londres. L’Armée d’Armistice fait miroiter aux jeunes gens de l’époque l’espoir d’une reconquête. Alors,il s’ « engage volontaire » le 19/10/40 au 8e régiments de Dragons puis du 5/5/42 au 13/10/42, au 8e régiments de Cuirassiers. Cavalerie Motorisée, espérant l’opportunité d’une mutation en Afrique du Nord. Il s’agit ici de régiments de l’Armée d’Armistice... Cependant de nombreux officiers, opposés à la politique de Pétain, et sous couvert d’entraînements et d’exercices ordinaires, préparaient discrètement les jeunes recrues pour prendre part dès que possible à l’alliance avec les Américains. Le débarquement américain en Afrique du Nord le 8 nov.42 suivi de l’invasion de la zone libre par les Allemands aune conséquence immédiate: L’armée d’armistice est dissoute et mon père, démobilisé le 13/10/42,rentre chez lui, à Paris.
Il ne lui reste plus désormais qu’une seule solution pour rejoindre la France Combattante: passer en Afrique du Nord par ses propres moyens. |
Bien sûr, il n’a pas inscrit son nom dans la « grande histoire », ni dans la belle épopée des Forces Françaises Libres d’avant 1943…
Mais par sa détermination et son courage (il n’avait que 21 ans), il compte malgré tout parmi ceux qui nous ont permis de vivre libres aujourd’hui. |
L’épopée de la 1re Division Française Libre |
1940/1942 |
Mon père, Robert LEON, est sur la liste de « Ceux qui ont aidé le général de Gaulle » : 52000 personnes répertoriées ici. |