1944

9 janvier 2008

Il reçoit le 31 juillet 1944, entre l'Italie et la Provence, donc, le Grade de Caporal, Ordre signé du Colonel BOULEY, Chef d'État major du 2° Corps d'Armée. FFWD.(=1ere DFL)

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D'après les archives du QG75 au SHAT, les stationnement successifs de ce QG ont été:

10 juin:Vetralla,

17 juin: Aquapendente, (près du Lac Bolsena)

23 juin: Radicofani et Arcidosso

27 juin: Château de Porrona

30 juin: Castiglione del Bosco,

3 et 4 juillet: Libération et Cérémonies à Sienne

du 5 au 10 juillet Rome et réception par le Pape...

11 juillet au 1er Août: Naples, château de Bacoli

1er au 10 août: Tarente, embarquement pour une destination secrète !

SIENNE 4 juillet 44

BACOLI-NAPLES

SIENNE 4 juillet 44

Porrona

Après Sienne, Naples, une visite guidée de Rome et une réception au Vatican, rejoignez Tarente, embarquez sur le Fort Pembina T17, bateau anglais et débarquez, le cœur battant, sur les côtes de votre Patrie !...

N'hésitez pas à m'écrire pour tout renseignement sur cette période: Tunisie, Naples, Sienne, Tarente...

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« Nous, les chauffeurs, sommes chargés en premier lieu de conduire les officiers pour la diffusion des informations, des ordres, depuis les QG d'état-major jusqu'aux différents postes de commandement, les PC. Nous devons donc faire preuve d'une haute conscience « professionnelle » mais aussi d'une grande autonomie. Il nous faut être dotés d'un esprit « système D » comme on dit à Paris. La fameuse « débrouillardise » ! Elle est très appréciée des gradés, qui ont bien entendu mille autres soucis que celui de l'organisation des itinéraires. Ils comptent sur nous, presque indifférents à nos problèmes mécaniques, pour les conduire chaque jour là où la guerre l'exige. Un bon sens de l'orientation est bien sûr indispensable, pour composer avec les routes défoncées, les ponts détruits, les secteurs minés, balisés - en principe - par les petits cordons blancs du Génie. Nous longeons parfois d'assez près les zones de combats. Alors, bien souvent, le sang-froid est aussi indispensable que nos compétences en mécanique de base - quand les deux ne sont pas simultanément mis à l'épreuve ! »

Merci à Thomas, pour ses précieuses explications: http://tringlot.fr/index.htm

« Nous étions responsables de nos voitures. Il nous incombait personnellement qu'elles soient chaque jour prêtes à partir, le réservoir plein, si possible propres, entretenues et bien sûr réparées, car les imprévus dus au terrain, aux pannes, aux crevaisons, étaient presque quotidiens. En cas de problème mécanique en chemin, il va de soi que les officiers attendaient, impassibles, que nous ayons réparé pour repartir. Il était extrêmement rare qu'ils nous donnent un coup de main et nous trouvions cela tout à fait normal. Mais leur jugement dans ces cas-là pouvait alors être sans appel. »

Source: ECPAD.fr