LE BATAILLON DU CHAROLLAIS (2) |
6 juin 1944: « La nouvelle du débarquement est connue, une importante action sur le plan départemental fut décidée pour le 9 juin à l'aube… Les actions limitées qui furent entreprises eurent dans l'ensemble un résultat heureux mais elles furent très coûteuses pour la Résistance et étaient incontestablement prématurées. Au cours de l'été 1944 les FFI s'organisent puissamment dans tout le département. Des liaisons sont établies avec Londres et les officiers s'efforcent d'en obtenir des armes. Mais chaque unité doit tout créer: intendance, ravitaillement, service de santé, train des équipages… » 14 juillet 1944: « Ce jour laissa un souvenir inoubliable à tous ceux qui participèrent à la réception de 120 tonnes d'armes que 36 bombardiers « Liberator » escortés de chasseurs lâchèrent, suspendues à 430 parachutes bleus, blancs rouges ! La parachutage eut lieu à midi prés de Cormatin. Pour comprendre la joie de tous, il faut avoir mesuré leur misère(…) Les FFI de Saône et Loire allaient rapidement prouver que ces armes n'avaient pas été données à des manchots !» |
La jonction du Bataillon du Charollais avec la 1re Armée française, débarquée en Provence le 15 août 44 |
« Dès ce jour, le Bataillon du Charollais, composé des Compagnies de Charolles, de La Clayette, de Matour, de St Igny, de Beaubery, … sous les ordres du Commandant Claude, prit une part très importante à la Libération de toute la région, notamment dans les combats de:
« Après avoir traversé Villefranche sous les acclamations, le Bataillon, complètement motorisé grâce à ses prises de guerre, remontait le 6 septembre en triomphe le long de la Saône, vers Mâcon puis Sennecey-le-Grand. » |
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